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Dans la Haute-Egypte, les herbes aromatiques et les épices étaient utilisées comme parfums, onguents, remèdes et pour embaumer les morts. L'anis, le carvi, le cannelier-casse, la cardamome, la moutarde, le fenugrec et le safran sont mentionnés dans un des plus anciens documents médicaux datant d'environ 1550 av. J.-C. le papyrus d'Ebers.

A cette époque, l'encens d'Arabie, la myrrhe d'Afrique orientale, les épices et les pierres précieuses d'Extrême-Orient étaient acheminés à dos de chameaux, le long d'une interminable piste reliant le Sud de l'Arabie à l'Egypte et à la Syrie, en passant par la Mecque.

Des siècles durant, les Arabes jouèrent le rôle d'intermédiaires dans le commerce avec l'Orient et la partie de L'Afrique située au sud du Sahara. Ils protégeaient jalousement leur monopole en gardant secrète la provenance de leurs marchandises et en faisant courir d'effrayantes rumeurs sur les difficultés de l'approvisionnement.

Les Phéniciens commercialisèrent les épices dans l'ensemble du bassin méditerranéen jusqu'en 332 av. J.-C. Leur comptoir commercial de Tyr tomba alors aux mains d'Alexandre le Grand et c'est Alexandrie qui devint le haut lieu des rencontres des négociants occidentaux et orientaux.

Les Grecs découvrirent différents itinéraires pour ramener les épices d'Orient. La plus ancienne route maritime fut probablement celle qui, partant de la côte de Malabar, en Inde, remontait le golfe Persique pour aboutir à Antioche ou à Babylone par les vallées du Tigre ou de l'Euphrate ou menait vers la mer Rouge en longeant la côte d'Arabie.


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